Du Sublime de la montagne chez Philip James de Loutherbourg et Joseph Mallord William Turner

05/10/2016

Notre analyse du concept de saillance s’appuie sur deux représentations iconographiques du relief alpin. L’une, de Philip James de Loutherbourg (Une Avalanche dans les Alpes, 1803) ; l’autre, de Joseph Mallord William Turner (La Chute d’une Avalanche dans les Grisons, 1810). Cette étude comparative s’accompagne d’une analyse du discours de la saillance, puisque Turner avait joint un poème à son œuvre picturale. Il s’agira ainsi d’étudier le regard que ces deux artistes ont porté sur les Alpes : ce point de vue d’hommes étrangers au relief et dépeignant une même catastrophe naturelle – une avalanche – est-il réductible à la seule représentation du caractère inaccessible et de la dangerosité de tels lieux ?Si les deux toiles présentent des analogies frappantes, révélant l’existence de différentes formes et facteurs de saillance communes aux deux artistes - en écho direct avec la notion esthétique du Sublime, qui vit le jour en Grande-Bretagne au XIXe siècle - ces manifestations visuel...

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